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Partie 11
BRDF . Algorithmes de
rendu
Pour un non-technicien de
l'optique ou de la programmation, on pourrait se contenter de parler de
méthodes de rendu et non de BRDF, de présenter celles-ci
comme des boîtes noires à l'intérieur desquelles des
formules mathématiques sont mises en jeu et produisent un résultat
en rapport.
C'est ce que nous ferons.
Le tableau ci-dessous présente
les différents résultats que l'on est en droit d'espérer
lorsqu'on applique une méthode plutôt qu'une autre. Mais il
ne précise pas à quelle situation convient mieux telle ou
telle méthode. De fait, utiliser une "Minnaert" ou une "Lommel-Seeliger"
produira un effet spectral un peu lunaire, une "Cook-Torrance" paraît
convenir à un objet de verre, une "Strauss (Phong)" semble adaptée
à un objet métallique. Mais...
Que chacun fasse ses expériences,
riche de cette certitude: il y a douze méthodes de rendu dans Moonlight,
que l'on peut appliquer à n'importe quel objet d'une scène,
indépendamment de la méthode appliquée à un
autre objet de la même scène. Forcément, on devrait
obtenir le résultat recherché. Simplement, il faut du temps,
de la patience, voire de l'obstination. Encore une fois, le créateur
ne pourra pas faire l'économie de sa part de travail en comptant
sur les aptitudes d'un logiciel miracle supposé tout faire, tout
seul et bien. Et vite, surtout, afin de gagner du temps que l'on s'empressera
de perdre par une utilisation inconsidérée de son ignoble
portable... |